© T Obrien
Dans l’art ancien de la numérologie, le nombre 8 indique le chemin vers la réalisation et l’équilibre. Bien plus qu’un simple numéro, il est un symbole de chance, d’ambition, d’ouverture. Avec ses courbes sans début et sans fin, il évoque le concept de l’infini. « Pour les sages comme Pythagore, le « 8 » est le nombre de l’harmonie et de l’équilibre. En Chine, il est perçu comme un porte-bonheur. Bref, il promet prospérité et réussite, croissance et occasions favorables. » Qui ne demande pas à le croire, à tendre vers l’optimisme, quand les tristes années Covid s’éloignent derrière nous et quand bien même le contexte, la conjoncture économique s’affichent depuis plusieurs mois en nuances de gris ? En ce début d’année, alors que la plupart des organisateurs planchent sur la préparation de leur prochaine édition, un peu partout les concours des vins semblent reprendre des couleurs : Féminalise, Concours Général Agricole (CGA), Frankfurt, Bruxelles… plus près de notre appellation Mâcon, Lyon… plus près encore Orange, Avignon… Les récoltes dans l’ensemble ont été bonnes voire très bonnes, en volumes et en qualités ; les voyants se remettent au vert. Par principe, «les Concours vinicoles visent à mettre en compétition des vins pour obtenir une récompense sur la base de leurs qualités organoleptiques et leur règlement doit répondre à l’arrêté du 13 février 2013 et doit être validé par la DGCCRF ». L’Association des Grands Concours Vinicoles Français est issue de la volonté de regroupement des Concours régionaux ou nationaux qui y adhèrent, tout en conservant leur identité ; elle regroupe huit Concours (heureuse correspondance cette année) parmi les plus représentatifs en France (voir encadré). Les Grands Concours des Vins ont été créés pour valoriser les vignobles, les hommes et les femmes qui les façonnent et en vivent. Ils sont par ailleurs des garants de qualité pour les consommateurs. De véritables atouts sur un marché où le moindre signe susceptible d’inciter à la vente d’une part, à l’achat de l’autre, est de bon aloi.
Catherine Giraud