[Côtes du Rhône] Quand des acteurs publics et privés s’engagent en faveur des couverts végétaux

[Côtes du Rhône] Quand des acteurs publics et privés s’engagent en faveur des couverts végétaux

Modifié le 12/12/2023

©Groupe Perret

Animée par la volonté de développer les couverts végétaux en viticulture, la Communauté de communes du Pont du Gard (CCPG) a contacté voilà quelques mois la société Perret SA (Tresques) pour son expertise sur le sujet avec un objectif : promouvoir

l’enherbement auprès des vignerons et agriculteurs du territoire. Une collaboration s’est engagée avec l’appui de la Chambre d’agriculture du Gard qui a abouti à la mise en place de parcelles d’essais à Remoulins.

Plusieurs modalités ont été testées : semis direct sur verger de poiriers, semis interrang sur vigne et semis inter-cep par la technique de l’hydrojet. Cette dernière technique, utilisée depuis longtemps par les professionnels des espaces verts, consiste à pulvériser un mélange d’eau, de mulch et de semences pour favoriser l’implantation du couvert. Le mulch servant à coller les graines au sol. Outre la société Perret qui a fourni les semences et coordonné le chantier, les sociétés Domaines & Paysages (Valliguières), Le Pré Fabriqué (Valliguières) et Bernardoni (Beaumes de Venise) ont contribué à la mise en place de ces essais.

Quant à l’hydroseeder, encore à l’état de prototype, il a été conçu par la société Chabas (Charleval). Le 12 octobre, les vignerons et les agriculteurs ont été invités à visiter ces essais et voir fonctionner les machines au travers d’ateliers qui abordaient tous les sujets liés aux couverts végétaux en zone méditerranéenne : quand planter, avec quel matériel et quelles espèces, à quel coût et pour quels bénéfices. Des ateliers animés par Bernard Salzes (CA 30), Nicolas Laugier (Groupe Perret), Coralie Mendiburu (Perret SA), Thomas Checchin (Chabas) ainsi que Simon Richard et Florian Burgeuille pour la démonstration du matériel. Une formation sur les couverts végétaux prise en charge par la CCPG a été programmée. D’ores et déjà, plusieurs viticulteurs ont montré leur intérêt pour tester la pratique sur leur exploitation.

Un bel exemple de collaboration entre acteurs publics et privés d’un même territoire pour promouvoir une pratique allant dans le sens de l’agroécologie.